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Sobre Energie partenaire de Béziers

Sobre Energie est fière d’avoir l’opportunité d’accompagner la ville de Béziers dans la réduction des consommations énergétiques de ses 205 bâtiments.

-         Accompagnement experts pour mise en conformité Décret tertiaire
-         Préconisation de Plans d’Actions pour réduire les consommations des bâtiments
-         Suivi des impacts des actions mises en place
-         Sensibilisation de toutes les parties prenantes à la transition énergétique et accompagnement au changement des comportements
Ensemble, soyons tous consomm’acteurs énergétiques !

Découvrez comment nous avons aidé le département du Nord a réalisé 13% d'économies sur sa facture énergétique en quelques mois. 


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Sobre Energie partenaire du Grand-Annecy

Sobre Energie est très fière d'accompagner l'agglomération du Grand-Annecy dans l'efficacité énergétique de ses bâtiments.

Nous l'aidons à:

  • réduire ses consommations
  • se mettre en conformité règlementaire avec le Décret Tertiaire

en co-construisant sa stratégie énergétique à horizon 2030.

Ensemble réussissons la transition énergétique!

Découvrez comment nous avons aidé le département du Nord à réduire sa facture énergétique de 13% en quelques mois. 


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Les bâtiments bas-carbone à horizon 2050

  • Etat des lieux actuel

En France, le secteur du bâtiment (résidentiel & tertiaire réunis) représente 44% de la consommation d’énergie finale (source Ministère de la Transition écologique). Concernant son impact carbone, 17% des émissions de Gaz à effet de serre (GES) en 2019 étaient dues au bâtiment (source Haut Conseil pour le Climat HCC)

  • Objectifs de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC)

Cette feuille de route a été introduite en 2015 dans la Loi de transition énergétique pour la croissance verte. Elle fixe le cap de la France pour lutter contre le réchauffement climatique. Pour cela elle définit, secteur par secteur, les grandes orientations et la trajectoire de réduction des émissions de GES d’ici 2050.

Des budgets carbones sont associés à chaque période de temps: 2019-2023, 2024-2028, 2029-2033.

Ainsi, pour la période 2019-2023, le 2e budget carbone prévoit dans le secteur du bâtiment une baisse de 3,5Mt éqCO2/an. Contre -1,9 Mt éqCO2/an sur la dernière période écoulée (2015-2018). L’ambition est forte, cela revient presque à doubler l’effort de réduction pour les bâtiments.

Un objectif en ligne avec le décret tertiaire pour les bâtiments de + de 1000m2 (bureaux, commerces, enseignement, hôpitaux, musées…).

Pour rappel, ce décret prévoit -40% de consommation énergétiques finales d’ici 2030, -50% d’ici 2040 et -60% d’ici 2050. Le tout par rapport à une année de référence postérieure à 2010.

  • Quels leviers d’actions ?

Ces dernières années, les bâtiments ont déjà réduit leur consommation énergétique, comme le montre ce graphique du HCC ci-dessus. Cela devrait se poursuivre notamment sur le poste de chauffage : une baisse tendancielle due à la moindre intensité carbone des énergies de chauffage utilisées. Avec par exemple l'interdiction des chaudières au fioul dans le neuf depuis le 1er juillet, d’ici un an pour l’ancien.

Alors pour être encore plus efficace au niveau énergétique, le HCC souligne dans son rapport 2021 l’importance de la sobriété des usages. Cela passe par l’information et la sensibilisation des occupants :

-d'abord la sobriété dans la consommation des services énergétiques (température de chauffage et de climatisation modérées)

-ensuite bonne utilisation des équipements à disposition

-enfin entretien régulier du bâtiment

Autant de bonnes pratiques, qui peuvent représenter jusqu’à 13,5% d’économies d’énergie (chiffres de l’Observatoire de l’immobilier durable OID).

Notre article pour en savoir plus sur le rôle des occupants dans l'efficacité énergétique des bâtiments

Nos solutions pour former les occupants de vos bâtiments aux écogestes

  • Ambition BBC

Ensuite en misant en parallèle, sur du management énergétique on peut obtenir 30% supplémentaires de baisse selon l’OID. Cela passe par des réglages techniques (ex gestion centrale du bâtiment de type GTB, rétro-commissionning).

Engagement aux bonnes pratiques de sobriété et système de management énergétique permettraient donc de réaliser la moitié environ de l’effort.

En plus, il est possible aussi de favoriser la production d’énergie du bâtiment en installant par exemple une centrale solaire sur le toit. Ou encore en récupérant la chaleur émise par une installation de type data-centers.

Enfin, le dernier levier reste la rénovation thermique complète.  Dans une étude publiée en janvier dernier, l’ADEME recommande de réaliser cette rénovation en un nombre d’étapes limitées. Objectif que celle-ci soit la plus performante possible. Le rapport souligne la nécessité d’une approche globale pour définir les bouquets de travaux pertinents. Au-delà de 2 étapes de travaux, l’ambition d’atteindre le niveau BBC (basse consommation soit 50KWh/m2/an) est compromise.


Transition énergétique: le temps presse

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », ces mots du Président Jacques Chirac en 2002, sont toujours terriblement d’actualité. Le nouveau rapport du GIEC, l’organisme regroupant les experts internationaux sur le climat, le prouve. Encore une fois. Sa conclusion: le réchauffement climatique est pire et plus rapide que prévu.

 

1er enseignement : les humains « indiscutablement » responsables d’un niveau inédit de réchauffement climatique

Depuis la publication du 1er rapport du GIEC en 1990, 1000 milliards de tonnes de CO2 ont été émises. Soit en 30 ans seulement, presque la moitié de nos émissions (41%) depuis le début de toute l’ère industrielle (1750) !

Conséquence, l’activité humaine a réchauffé déjà le climat à un rythme sans précédent, +1,1°C ces 10 dernières années par rapport à la moyenne de la période 1850-1900. Du jamais vu depuis 125 000 ans, où l’on décèle de telles variations, naturelles cette fois-ci.

Et les résultats sont déjà bien visibles :

-vagues de chaleur exceptionnelle au Canada en juin et en Grèce

-inondations en Allemagne et en Belgique au début de l’été

Pour les experts du GIEC, l’attribution à l’influence humaine de tels phénomènes climatiques extrêmes (vagues de chaleur, fortes précipitations, sécheresse, cyclones) s’est renforcée depuis le dernier rapport publié il y a 7 ans.

Parfois ces phénomènes extrêmes peuvent même se cumuler (canicule+ mégafeux comme au Canada). Et à l’avenir, ils seront encore plus fréquents, 4 à 5 fois plus de vagues de chaleur extrême, près de 2 fois plus de fortes précipitations et de sécheresses.

2e enseignement : nous atteignons des points de non-retour

De nombreux changements sont jugés « irréversibles » par les experts climatiques :

-fonte des glaciers et réchauffement de l’océan donc augmentation du niveau des océans pendant encore « des siècles, voire des millénaires »

-fonte du permafrost en Sibérie libérant du méthane environ 30 fois plus réchauffant que le CO2.

Le GIEC explique également que les puits de carbone naturels (arbres par la photosynthèse et les océans) arrivent à saturation et absorberont après 2050 « très probablement » moins de CO2. Ce qui renforcera la concentration en CO2 dans l’atmosphère et donc le réchauffement global sur terre.

Et pour la première fois, la survenue de points de bascule, comme la fonte de la calotte glaciaire de l’Antarctique, bien que peu probable ne peut plus être exclue.

Quels scénarios d’ici 2050 ?

Le GIEC établit 5 scénarios de niveau d’émissions de Gaz à effet de serre (GES) : dans tous nous atteignons les +1,5°C dans un avenir proche (entre 2025 & 2040) et resterons, sauf dans le + ambitieux, au-dessus de 1,5°C à la fin du siècle !

L’Accord de Paris, signé lors de la Cop 21 en 2015, prévoyait de limiter le réchauffement climatique « bien en deçà » de +2°C, si possible +1,5°C. Il est donc quasiment enterré.

Le collectif juge « très probable » (90% de chances) d’atteindre la fourchette +2°C à +5°C, contre +1°C à +6°C dans son précédent rapport il y a 7 ans. Le scénario privilégié étant +3°C.

Et dans ce cas, le réchauffement climatique sera encore plus marqué aux pôles, comme le montre ce schéma du GIEC:

Comment agir alors ?

Pour limiter le réchauffement climatique de la planète terre à +1,5°C (scénario le + ambitieux), il faudrait diminuer immédiatement et drastiquement nos émissions de GES. Mais au rythme mondial actuel (40GtCO2/an), dans 8 ans à peine, la Terre aurait épuisé son budget carbone restant pour rester en-dessous de +1,5°C.

Plus que jamais, chacun est concerné, car chaque tonne émise compte et contribue au réchauffement. Dans le bâtiment par exemple, selon la Stratégie nationale bas-carbone, la France vise -49% d’émissions de GES à l’horizon 2030 par rapport à 2015 et - 90% à l’horizon 2050.

Les émissions du secteur du bâtiment sont en diminution continue depuis 2015 (Source Haut conseil pour le climat). Mais pour tenir les objectifs, il va falloir encore accélérer: le rythme prévu sur la période du 2e budget carbone (2019-2023) est sensiblement plus élevé 3,5 Mt éqCO2/an que celui de la 1e période (2015-2018) 1,9 Mt éqCO2/an.

Cela passera d’abord par l’adoption de comportements sobres par les usagers des bâtiments, couplés à des actions techniques d’efficacité énergétique (GTB, température de consigne…). Ce qui permettra environ 40% de réduction des consommations énergétiques selon l’Observatoire de l’Immobilier Durable (OID). Et ensuite par des travaux de rénovations énergétiques lourds sur les bâtiments.

En 2050, la France ambitionne d’atteindre la neutralité carbone, c’est-à-dire qu’elle n’émettrait pas plus de CO2 qu’elle n’en absorbe par ses puits de carbone naturels.

Une bonne nouvelle si nous y arrivons : D’après le GIEC, atteindre la neutralité carbone permettra d’arrêter le réchauffement climatique de manière + probable que dans le rapport précédent.

 

Pour accéder au résumé exécutif du rapport sur le site officiel: https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-working-group-i/ 

 


Sobre énergie, décret tertiaire, bâtiment, efficacité

21 jours pour changer ses habitudes énergétiques

Penser à ne pas laisser allumé dans une pièce vide ou éteindre les équipements informatiques au lieu de les laisser en veille inutilement, utiliser l’escalier plutôt que l’ascenseur systématiquement, les bonnes habitudes à prendre ne manquent pas en terme d’efficacité énergétique des bâtiments.

Contrairement aux réflexes qui sont innés, une habitude est un automatisme qui s’apprend.

Au début, c’est un effort puis peu à peu l’effort diminue, l’objectif étant qu’il devienne un acquis donc automatique. Un processus qui prend au minimum 21 jours, selon l’ouvrage de référence Psychocybernetics du docteur américain Maxwell Maltz paru en 1960 : ce chirurgien esthétique de profession avait remarqué que ses patients mettaient en moyenne 21 jours pour accepter un changement d’apparence physique, après une opération du nez par exemple :

"Tous ces phénomènes observés chez la plupart des gens semblent indiquer que l'on a besoin d'au minimum 21 jours pour faire disparaître une vieille image mentale et en créer une nouvelle".

Dans son livre Making habits, breaking habits (2013) Jeremy Dean analyse le temps nécessaire pour former une habitude : cela prend 21 jours pour un geste simple comme boire 1 verre d’eau tous les jours après son petit-déjeuner. Mais pour des habitudes plus complexes, le temps d’adaptation peut durer jusqu’à 60j. Car plus vous sortez de votre zone de confort, plus ce sera difficile (par exemple arrêter de fumer).

Quid de nos habitudes énergétiques au bureau ?

Chez Sobre Energie, nous en sommes convaincus, la sobriété énergétique des bâtiments c’est l’affaire de tous. Nos engagement managers sont là pour accompagner tous les occupants d’un bâtiment et les aider à devenir consomm’acteur énergétique. Les freins au changement sont multiples (désintérêt, manque de motivation, manque de formation, de visibilité des enjeux…). Nos outils pour les lever ludiques et variés : campagne d’écogestes, challenges entre équipes, serious game.

Résultat, les consommations énergétiques des bâtiments tertiaires peuvent diminuer rapidement jusqu’à 10% en agissant uniquement sur les comportements (Source OID, Observatoire de l’immobilier durable).